Pour bien doser un mortier, il faut avant tout cerner sa fonction future. Un mortier peut être utilisé de différentes manières. Il peut être utilisé pour la réalisation de chape, des joints ou encore pour sceller des éléments en place. Dans tous les cas, savoir doser le mortier nécessite un grand savoir-faire.
Le risque encouru avec un mortier mal dosé
Savoir composer un mortier est une opération très délicate en fonction de son utilisation. Une composition mal formée peu facilement amenée le mélange à devenir trop sec. Il ne sera pas assez homogène, et sera dans ce cas inutilisable. Avant de commencer donc, il est préférable de bien vous documenter pour ne pas se tromper.
La phase de préparation
Avant de vous lancer dans la pratique du mélange proprement dit, il est avant tout indispensable de savoir quelle quantité de sable et de ciment auriez-vous besoin. Puis, commandez vos ingrédients chez un fournisseur. Commander des graviers n’est donc pas nécessaire pour la fabrication. Contrairement au béton qui sert quant à lui à couler des fondations, des poteaux ou des linteaux.
Les bons matériels
Mis à part le dosage, savoir se munir des bons outils de travail est tout aussi important. Les matériels incontournables sont un gâchoir, une pelle, un masque de protection pour les yeux, des gants et bien évidemment les ingrédients nécessaires qui sont le sable, le ciment, de l’eau et de la chaux.
Savoir doser principalement la quantité d’eau
Un bon dosage du mortier dépend avant tout d’un bon dosage d’eau. Cette eau est la seule responsable de la consistance du mortier ainsi que de la bonne prise du ciment et de la chaux. Utiliser de l‘eau propre sans résidu de toute sorte est toujours l’idéal pour ne pas vous retrouver avec des imperfections à la surface de votre travail final. Un bon mortier ne doit être ni trop sec ni trop humide. Dans le premier cas, le mélange aura des difficultés à prendre et dans l’autre, il coulera. En général, 20 kg de liants équivaut à 10 litres d’eau.